Chaque année l'université d'architecture de Venise organise des ateliers intensifs de projets, et invite 30 architectes à se concentrer sur une partie de la ville pour proposer des visions. Cette année, nous sommes été invités à investiguer le port de Marghera. Ce territoire est une forêt de cheminées et industries qui s'étendent sur environ 2000 hectares laissé à l'abandon. De la modernité et de l'apogée industriel des années 70, restent les squelettes. Cathédrales d'acier et béton qui attendent s'être transformés.

En attendant que les contingences politiques, économiques et sociales se concrétisent permettant une re-fonctionnalisations du site à grand échelle, nous avions cherché des solutions ponctuelles pour intervenir à petite échelle.

L'objectif que nous nous sommes fixés est d'imaginer une série de petites interventions capables de faire revivre des zones de Porto Marghera. Le résultat est une collection de petites architectures qui vivent en symbioses avec le contexte et les préexistences et révèlent le potentiel du lieu.

Comme les graines, les interventions proposées sont des architectures minimales qui, emplantée dans un territoire, se développent à partir de lui et permettent de l'observer depuis des nouveau points de vue et nouvelles prospectives.

Chaque intervention a son programme spécifique devenant un des centre de l'évolution de Porto Marghera.